Il n'y a pas forcément d'outils à proprement parler pour faire de l'éco-conception.
Cependant, il y a des choses à mettre en place ou à faire :
• La recherche utilisateur : il faut aller au contact des personnes utilisatrices afin de détecter ce que sont véritablement leurs besoins;
• Toutes les méthodologies d'analyse : l'analyse besoin, l'analyse de l'existant et l'audit de parcours utilisateurs, qui va s'intéresser aux unités fonctionnelles;
• Utiliser des Plug-ins qui comparent le comparable, comme par exemple le GreenIT Analysis qui mesure le poids d'un parcours sur un produit web;
• Les ateliers : pour Yuna, ils sont très importants car ce sont des moments clés qui permettent de sensibiliser les clients sur l'éco-conception. Ils sont un moyen de prendre des décisions sur la priorisation des fonctionnalités;
• Suivre des référentiels comme le RGES (Référentiel Général d'éco-conception des services numériques) ou bien des guides comme celui rédigé par l'association des designers éthiques, ou celui écrit par l'Institut du numérique responsable;
• Communiquer avec son équipe, annoter les prototypes et suivre l'implémentation technique;
• Lire le livreÉco-conception, les 115 Bonnes Pratiques: Doper Son Site Et Réduire Son Empreinte écologique par Dominique Bordage;
• Passer des formations et des certifications proposées par exemple par GreenIt ou par Thénesis.
Elle déplore également le fait que l'on n'aborde pas ou très peu le sujet d'éco-conception à l'école. Pourtant, suite à la loi sur l'éco-conception, certains services publics vont être obligés de produire des sites éco-conçus. Sur le marché du travail, les designers certifiés dans le domaine vont sûrement être très recherchés. Il est donc plus que nécessaire de se former.
Comment se manifeste l’éco-conception dans sa pratique de l’UX design?